Promise Land - Gregory Eddi Jones
Le poète T.S. Eliot publie en 1922 The Waste Land, un poème en vers qui marque la littérature moderne. Ce poème inspire Gregory Eddi Jones, qui réalise un siècle plus tard, sa série Promise Land. L’artiste choisit de glaner sur Internet des images (publicités, articles de journaux…) afin d’illustrer les scènes du poète. Vient ensuite une phase expérimentale où il triture les images qu’il s’est appropriées (par retouche numérique puis par ajouts d’eau aux encres une fois tirées sur papier). Enfin, l’artiste compose un morceau de musique visuel, une symphonie d’images distordues comme les notes d’une fanfare jouant en extérieur dans une rue bruyante.
Le projet Promise Land interroge sla notion de réalité dans l'iconographie contemporaine, déconstruit les imges culturelles courantes et offre une perspective satirique sur la société consumériste et l'ère de la post-vérité. Cette exposition explore comment les images façonnent notre compréhension du monde et questionne la signification de la vérité à une époque où les informations et les images sont omniprésentes. L'une des caractéristiques uniques de Promise Land est l'incursion de Gregory Eddi Jones dans le monde des tokens non-fongibles (NFT). Alors qu'il avait initialement des réserves sur cette technologie émergent, il a finalement rejoint la communauté des photographes vendant des NFT. Cette décision audacieuse reflète un changement fondamental dans la manière dont les artistes considèrent la photographie à l'ère numérique. Gregory Eddi Jones estime que les NFT offrent un nouveau terrain d'expérimentation pour la photographie, permettant aux artistes de s'affranchir des canaux traditionnels de distribution artistique.